† dark romantik for ever †

Quand on se retrouve seule face au monde, on réfléchi sur la place que nous y occupons... Quelle est notre importance face à cette planète? Seuls, nous prenons conscience de ce qui nous entoure. Seuls, nous prenons conscience des personnes que l'on aime. Seuls, nous réfléchissons plus amplement sur nos envies, nos idées, nos pensées... Seuls nous nous retrouvons face à elles car les autres ne cherchent pas à nous comprendre, et nous ne sommes pour eux que des objets que l'on prend et que l'on jette suivant l'usage qu'on veut en faire... Cela représente, selon moi, environ les trois quart des personnes que l'on "côtoient" parmis lesquelles, certains se disent être nos "amis". Et par cette appellation, ils nous donne l'illusion d'être "quelqu'un qui compte".  Mais malheureusement cela n'est que foutaise!  Ainsi, nous nous retrouverons toujours seuls face à tous... Ainsi va le monde.

                                           (Ne cherchez pas l'amitié là où il n'y en a pas)                                                                  

==> Dark_romantik

Pourquoi cette vie? Pourquoi j'existe? Pourquoi fais-je autant de mal autour de moi? Pourquoi m'avoir donné la vie si c'est pour me la reprendre plus tard? Suis-je normale? Quels sont mes buts? Mes volontés? Mes envies? Dois-je mourir si je ne me sens pas bien? Cela ne serait-il pas égoïste? Cela revient-il à dire que je vis pour les autres et non pour moi? Est-ce normal de pleurer souvent par souffrance, par culpabilité? Que dois-je faire? Je me perds... Je ne sais plus... J'aimerais sourire sans cacher mes larmes... Qu'est-ce qui m'en empèche? Je ne sais pas... Je me noie dans mes pensées et parfois en oublie ma réalité. "Les réponses sont au fond de chacun", mais faut-il savoir les lire... La vie est un calvaire et la mort nous en libère...   

                                                                                                                         ==>  Dark_romantik

Cette oeuvre de Friedrich est l'une de mes préférées. Une abbaye en ruines dans une forêt, avec des couleurs si sombres...Quoi de plus romantique? Comment trouver du beau dans ce qui est triste? eh bien il suffit de contempler ce tableau et peut-être trouverez-vous la réponse?!  Je peux dire que cette oeuvre magnifique et tellement ténébreuse est, pour moi, en quelque sorte, un des reflets de mon âme... Et vous, que vous inspire cette oeuvre?

Si seulement le monde et les hommes pouvaient être aussi purs que cela...

Il est vrai que j'ai fais des erreurs... j'en suis venue a douter de notre amour...j'ai meme pensé que l'on devrait tout arrêter pour un problème de conscience. Mais notre amour est plus fort que tout, il ne peut se briser à cause d'un mal intérieur.. Toi seul fais mon bonheur. Sans toi, je ne suis rien  Sans toi la vie n'est rien Sans toi je ne vis pas... Excuse moi de t'avoir probablement fais souffrir... Excuse moi d'avoir suscité en toi cette peur que tu redoutes... Sache qu'à présent je suis sûre de moi... Sache qu'à présent je suis sûre nous... Ma vie, c'est avec toi... Je la vivrai pleinement à tes côtés pour l'éternité, dans ce monde où la vie n'est plus, dans le fin fond des ténèbres où je ne cesserai de t'aimer...                                                                                                                

                                               † ...Je t'aime jusqu'à la mort...†

Voici un petit texte que j'ai trouvé sur un site et que j'ai beaucoup aimé. Il traite de la solitude mais celle-ci est décrite d'une facon vraiment superbe. Je trouvais intéressant de le faire paraître sur ce blog car il montre parfaitement cet aspect du romantique (ou gothique) type. (Donnez moi votre opinion la dessus ;) )...

"J'erre en ces lieux qui me semblent si familiers. Tellement vides, des souvenirs écornés aux couleurs passées me reviennent peu à peu. Des souvenirs de joies et de rires. Des souvenirs d'un temps jadis.
Les souvenirs, le dernier refuge du naufragé, mes souvenirs sont les morceaux épars de mon bateau auxquels je m'accroche désespérément pour ne pas sombrer, pour ne pas n'oublier moi-même.
Est-ce le jour...où peut être la nuit. Je ne sais plus. Je ne reconnais pas ces lieux étranges et pourtant il me semble y avoir toujours vécu. J'essais de me rappeler d'avant...
A quoi bon se souvenir...
Aujourd'hui tout me semble si vide, si sombre. Je regarde pensivement le soleil à travers les carreaux ternes de la grande verrière. On dirait qu'il me nargue, bien loin de mon existence solitaire, il contemple ma déchéance de son air hautain et inaccessible. Je ne rappel encore avec émotion de la première fois que je l'ai vu. Immensément haut, immensément aveuglant. Sa beauté n'avait d'égale que cette douleur quand mes yeux d'aveugles se sont posées sur lui la première fois. Encore un souvenir...
Mais à présent...J'aime flâner dans le vieux parc aux heures crépusculaires. Bercée par les ombres troubles, je rêve d'ailleurs. J'aime sentir la brise du vent courir sur ma peau, la sentir frissonner au contact de sa caresse glaciale. Je m'enivre de cette relation éthérée et je soupire avec tristesse quand l'aube pointe ses chauds rayons ardents, maudissant ma solitude. Alors je rentre au manoir avec le goût acre du vague à l'âme.
Il me semble ne pas avoir toujours vécue ici, du moins c'est ce que je crois. Je n'en suis plus si sure à présent. Tout me semble si lointain, j'ai vécu la plus grande partie de ma vie dans un monde de sons et de frôlements ; un bandeau sur les yeux ; je n'ai jamais eu la chance de voir mes parents, mes amis...le monde.
Depuis combien de temps suis-je ici...je ne sais plus, je me rappelle d'une fête...somptueuse, il y avait des rires et des chants, du bruit...énormément de bruit, j'entendais les musiciens donner le meilleur de leur art. La musique, j'aimais la musique. J'imaginais le monde au travers des mélodies, rêvant aux sons des luths et des mélopées un univers de couleur qui m'était inaccessible. Une musique délicate qui doucement égraine ses notes. Mais cela fait si longtemps à présent, et le silence, compagnon de ma solitude, a étendu sa chape de plomb désormais.
Aujourd'hui les salles jadis remplies des rires des vieilles duchesses trop poudrées résonnent sinistrement sous mes pas et la poussière macule chaque recoin comme une délicate couche de neige. Même ces idiotes statues figées dans leur rictus de douleur semblent ternies et fades dans leur immobilité de pierre.
Pourtant je n'ai pas toujours vécue seule, je me rappel avoir été aimée et chérie il y a bien longtemps, couverte d'amour et de tendresse, ma vie était bercée d'illusion sur ma vrai nature, je pensais être comme eux, j'aurais tout fait pour eux, même braver les interdis.
Et c'est par amour que j'ai retiré le bandeau qui me masquait les yeux depuis ma naissance, juste pour goûter un peu ce monde si longtemps caché à mon regard, juste pour voir leurs doux visages.
Mais depuis les voix se sont tues...
Je ne suis pas comme eux ; je ne suis pas comme vous, les éclats de miroir dans mes yeux maudits me le rappellent chaque fois que je regarde mon reflet dans l'eau...tout comme ces serpents qui dansent sans trêve sur ma tête."

(source: dark refuge)

Etant donné que nous parlons de la solitude, voici quelques citations sur ce thème:

"Il est des isolements sans solitude comme il est des solitudes sans isolement."
Robert SABATIER

"Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même, et ne rencontrer durant des heures personne, c'est à cela qu'il faut parvenir."
Rainer-Maria RILKE

"La solitude ne se rompt que par la violence. On reste incompris, méconnu. Toujours vaincu, exaspéré, en prison. C'est l'impossibilité fondamentale, la première contradiction : ce qui est unique en chacun ne peut être su de personne, seulement pressenti. Nous pouvons dire uniquement de nous ce qui est pareil à d'autres. Parler, c'est déjà se placer dans le rang."
Brice PARAIN

"Alternance de solitude et de vie en commun aussi nécessaire à l'âme que celle du sommeil et de l'action, du jour et de la nuit, l'est au corps."
Gilbert CESBRON

"Si les gens se font grief de leur solitude, c'est que la société discrédite cette façon de vivre."
François BOTT

"La solitude désole le coeur et contente l'esprit"

"Pour être dans la solitude abolue, il faut aimer d'un amour absolu"

"Qu'espérer d'un amour pur sinon qu'il rende notre solitude pure?"

"Les larmes ne sont chaudes que dans la solitude"

Mais n'oublier pas: YOU ARE NOT ALONE...

...Mon âme s'est envolée...

Je suis désolée. Je regrette tt le mal que je vous ai fait . Hier, j'ai craqué, meme si jai essayer de lutter . Maintenant , mes veines sont entaillées, ciselées... Je savais ce que je faisais. J'ai vu mon sang couler, se déverser... C'est un beau paysage q j'ai créé! A un moment, maman a débarqé. J'ai cessé de pleurer sur cette vie que je voyais défiler, je me suis excusée. Je lui ai dit combien je laimais. Quand l'ambulance est arrivée, mon ame venait de s'envoler Cloitrée maintenant dans mon cercueil, j'imagine que ceux qui m'aiment sont en deuil. Je suis maintenant dans ma tombe, et mon ame s'est envolée telle une colombe...

                                                                                                    de moi...                                 

L'amour est si beau, mais il fait si mal
Suis-je un problème pour lui,
Est-ce pour cela que j'ai si mal?
Seule, je voudrais m'enfuir dans la nuit....
Pour échapper à cet amour et à tout ça!
Qui peut bien se soucier de moi?


La haine est mon arme
C'est elle qui dirige mes larmes
Elle me hante jours et nuits
Est-ce pour elle que je me nuis?
Ne devrais-je pas faire justice moi-même?
Le monde serait ainsi rempli de chrysanthèmes.
Mais le monde a aujourd'hui une odeur nauséabonde,
C'est pourquoi je préfèrerais cent fois être dans ma tombe!


Je veux mourir,
Je me sens incapable de sourir!
Qu'ai-je fais pour souffrir comme ça?
Le monde ne veut-il vraiment plus de moi?
Mon âme est si vagabonde,
Qu'elle se voit déjà dans ma tombe.

Je veux périr,
Comme ça je ne pourrai plus souffrir,
Manquerai-je à mon entourage?
Peut-être auront-ils dû mal à tourner la page?
Mais je ne me sens pas bien,
Mon destin n'est plus parmi les miens.


La vie m'abandonne, la mort m'accueil...
Les cloches sonnent, c'est l'arrivée de mon cercueil.


Ma souffrance est mon sang,
Aujourd'hui je le répand!


Si mourir est mon ambition,
Autant me tuer en ce nom.

Cette tension à outrance me rapproche de cette délivrance!


J'attends mon jour de délivrance,et veux que de ce sang versé elle soit la panse.


Trop de violence, trop de souffrance...
Seule, allongée sur mon lit,
J'attends mon ultime délivrance...


Mes bras ciselés, mes veines entaillées,
Je vois mon sang couler...
Il se répand le long de mes bras...
La Mort m'a prise sans effroi.


Seule, je m'éloigne des miens.
Ca ne me fais pas le plus grand bien.
Je ne veux pas qu'ils voient mes larmes.
Seule, je préfère rester avec mes larmes.


Je vois ma vie comme une perpétuelle douleur,
Dois-je la laisser passer en la noyant dans mes pleurs?